VIVE LE 1er MAI !

Nous étions plusieurs milliers aujourd'hui à nous mobiliser dans les rues de Bayonne pour la Journée Internationale des travailleurs et des travailleuses ! Bravo à toutes et à tous ! Le combat doit continuer ! 

Comme dans l'appel lancé par l'intersyndicale, ensemble nous devons être combatifs et combatives !

Combatifs et combatives car l’heure est particulièrement grave :

Le capitalisme bat son plein. Les gouvernements libéraux, main dans la main avec le patronat, démantèlent nos droits sociaux et les services publics, précarisent la classe travailleuse, licencient sans vergogne, accaparent les richesses tout en stigmatisant les plus fragiles et accélèrent le productivisme en contre-sens total de la bifurcation écologique pourtant vitale.  

A ces périls s’ajoute l'avancée alarmante du fascisme partout dans le monde et surtout incarnée par Trump, Poutine, Netanyahou, Meloni, Milei, qui s’attaquent sauvagement au droit international, aux droits des femmes, aux droits des personnes migrantes et minorisées, au droit d'avorter, à l’éducation, au droit du travail. La crise climatique est tout simplement ignorée, ou même niée, afin de permettre aux multinationales de faire toujours plus de profits.

Les gouvernants entendent aujourd’hui nous contraindre à de nouveaux sacrifices au nom d’une prétendue « économie de guerre » derrière laquelle se cachent encore et toujours les bas intérêts du capital et des vies sacrifiées en son nom. L’économie de guerre, c’est moins d’argent pour les services publics et ce n'est pas à nous, travailleurs et travailleuses à payer la facture de cet état de crise !

Combatives et combatifs, il faudra l’être, bien sûr, mais nous devons aussi être solidaires !

Nous défendons la paix et la solidarité entre les peuples, et appelons à combattre les régressions sociales qui impactent toujours plus violemment les travailleuses et travailleurs du public et du privé, les retraité.es, les privé.es d’emploi, les étudiantes et les étudiants, et les usagères et usagers des services publics.

Nous refusons que l'extrême droite dicte et impose ses sujets prioritaires. Il faut traiter des vrais sujets de la classe travailleuse. Nous exigeons de bonnes conditions de travail avec des salaires qui nous permettent de vivre dignement, l’égalité salariale immédiate entre les femmes et les hommes, l'abrogation des dernières réformes des retraites et de l'assurance chômage et aussi de mettre fin à la stigmatisation des plus précaires d'entre nous ! 

Il est nécessaire de nous mobiliser et cela passe par l'organisation des travailleurs et des travailleuses dans les lieux de travail ! 

Organisons-nous ! Syndiquons-nous ! 

Ensemble, faisons front au gouvernement et au patronat pour gagner de nouveaux conquis sociaux ! 

De l’argent, il y en a eu pour sauver les banques, de l’argent, il y en a pour l’escalade guerrière !! De l’argent il y en a pour les actionnaires : 100 milliards d’€ de dividendes versés en 2024, c’est encore un record ! 

D'autres choix sont possibles ! Alors agissons pour que l’argent soit affecté au progrès et à la transformation sociale ! 

Ensemble, battons-nous pour nos droits. 80 ans après la création de la Sécurité Sociale, continuons à revendiquer des outils solidaires et collectifs basés sur une juste répartition des richesses. 
VIVE LA LUTTE DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES !