LAB Hôpital : des économies ?! Oui mais pas sur notre dos !

Le 19 septembre dernier le directeur du CHCB a annoncé son souhait de remettre en cause l’accord local sur l’organisa-tion du temps de travail du 28 février 2002. Concrètement, il s'agit d'une destruction préméditée de la loi sur la réduction du temps de travail et des 35 heures. Il s’agit d’un recul majeur des conditions de travail qui s’inscrit dans un contexte plus global de liquidation de tous les services publics.

La réorganisation du temps de travail concerne environ 3500 agent·es du centre hospitalier à travers ses différents sites, hors médecins et cadres notamment. Une fois de plus, nous constatons un traitement différent selon les catégories de personnels, car évidement cela est destiné aux personnels actifs auprès du patient !!

La Direction affirme « la volonté de parvenir à un accord par la voie du dialogue social » pour le 1er janvier 2025. En réali-té, elle souhaite balayer plus de 20 ans de fonctionnement en seulement 3 mois ! Il semblerait que la direction ait déjà tranché certaines décisions.
La Direction veut nous faire payer les conséquences de certains choix politiques et d’une mauvaise gestion. Nous, agent·es hospitalier·ères, ne sommes pas une variable d’ajustement ! Nous refusons de voir nos conditions de travail se dégrader, en modifiant la durée de travail journalière, en rognant sur les temps de pause, d’habillage et de transmission ou encore sur nos RTT. Nous refusons la suppression annoncée de près de 80 postes qui provoquera automatiquement un surcroit de travail et épuisera à court terme tout le personnel.
Toutes ces mesures ne vont faire que dégrader nos conditions de travail, augmenter notre temps de présence à l’hôpi-tal, nos temps de trajet et accroître la pénibilité liée au travail des soignant·es, au détriment de la qualité du service public de santé d’Euskal Herria !
LAB souhaite travailler avec les autres organisations syndicales de l’Hôpital à la création de proposition alternatives pour contrecarrer l’attaque de la direction. La diminution du temps de travail légal ou encore la mise en place de plannings sur 4 jours sont des réelles opportunités qui permettraient de rendre l’hôpital socialement plus attractif, tout en gardant un service public de qualité et accessibles à tou·tes.

Le syndicat LAB appelle l’ensemble des agent-es du CHCB à se mobiliser et se joint à l’appel de l’intersyndicale. Il est temps que nous soyons considéré·es à notre juste valeur, car sans nous, la prise en charge des patient·es et résident·es est impossible.