LAB dénonce l'assaut d'Israël contre la Flottille de la Liberté dans les eaux internationales

2025-06-11  

La dernière violation du droit international par l’entité sioniste a eu lieu à l’aube et dans les eaux internationales, violant une fois de plus les principaux postulats du droit humanitaire et mettant en péril la sécurité des activistes et défenseur·ses des droits humains dans une mission humanitaire. L'assaut des soldats israéliens s'est produit à près de 222 kilomètres de la côte israélienne.

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La dernière violation du droit international par l’entité sioniste a eu lieu à l’aube et dans les eaux internationales, violant une fois de plus les principaux postulats du droit humanitaire et mettant en péril la sécurité des activistes et défenseur·ses des droits humains dans une mission humanitaire. L'assaut des soldats israéliens s'est produit à près de 222 kilomètres de la côte israélienne. Ce type de pratiques ont lieu généralement dans les cas de trafic de drogue, de trafic de personnes ou de lutte contre le piratage. Mais nous parlons aujourd'hui d'une mission humanitaire.

En outre, dès 2007, Israël a ordonné le blocus total de la bande de Gaza par terre, mer et air, faisant de Gaza la plus grande prison à ciel ouvert de la planète. Depuis lors, c'est le gouvernement de Tel Aviv qui décide quels produits peuvent entrer dans la bande de Gaza et quelles personnes peuvent sortir. Cela inclut un blocus naval total de ce morceau de côte méditerranéenne de 50 kilomètres de long. C'est-à-dire que nous sommes confronté·es à une punition collective de toute une population, atteinte radicalement contraire au droit international et à la quatrième convention de Genève [relatif à la protection des personnes civiles en temps de guerre].

L’accord juridique majoritaire indique que, pour être légal, le blocus naval doit « être déclaré, annoncé, effectif, non discriminatoire et permettre le passage de l’aide humanitaire à la population civile ». Israël ne permet pas l'acheminement d'une aide humanitaire suffisante à Gaza. Les Nations Unies avertissent que des dizaines de milliers de personnes, dont des enfants, sont menacées de malnutrition et de famine à Gaza. Il y a plus d'un an, le tribunal de La Haye a demandé qu'Israël cesse de bloquer l'entrée de nourriture, d'eau et de médicaments, sans succès.

Il y a quinze ans, des commandos israéliens ont attaqué un navire de la flottille « Mavi Marmara », tuant dix membres d’équipage, ce contexte accroît le risque pour les volontaires qui se trouvent actuellement dans la Flotille de la Liberté, d’autant plus que le ministre de la Défense sioniste a ordonné à ses soldats de « faire ce qui était nécessaire pour empêcher le navire d’atteindre la côte de Gaza ».

Le syndicat LAB nous condamne fermement l’assaut d’Israël contre la Flottille de la Liberté et exigeons la libération immédiate des défenseur·ses des droits humains actuellement détenu·es, y compris le donostiarra Sergio Toribio, membre de plusieurs ONG humanitaires et militant impliqué dans des dizaines d’opérations de sauvetage en Méditerranée.

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