FONCTION PUBLIQUE EN GRÉVE !
Le 5 décembre LAB appelle à la mobilisation et à la grève les fonctionnaires et agent·es contractuel·les des trois versant de la Fonction Publique.
Nous sommes au service de la population à travers notre bien commun que sont les services publics : santé, éducation, soins à la personne, transports, traitement des déchets, culture… Si nos missions sont essentielles pour la population, elles nécessitent des moyens humains et de bonnes conditions de travail, ainsi qu’un traitement qui garantit une vie digne aux travailleur·euses qui les assurent.
Or depuis 2017 les gouvernements successifs, en affaiblissant d’avantage le service public, n’ont fait que dégrader nos conditions de travail, geler nos salaires et donc détériorer le service rendu à la population ! Les dernières annonces enfoncent le clou.
Mobilisons-nous pour dire NON
- aux trois jours de carence
- à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie
- au non-versement de la Gipa
Les rémunérations dans la fonction publique sont composées pour un quart de primes et d’indemnités non prises en compte pour le calcul de la retraite. Malgré tout, le gouvernement souhaite nous rémunérer en fonction de la valeur que des supérieurs hiérarchiques accorderaient à chacun·e d’entre nous, à notre sens du devoir, à notre engagement professionnel ou encore à notre manière de « servir ».
Nous exigeons des moyens à la hauteur des enjeux sociaux et sociétaux, des politiques publiques ambitieuses, des créations de postes, des titularisations, une revalorisation minimale de 10% du point d’indice et la refonte des grilles indiciaires.
Il est urgent de mettre à jour les décrets de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) qui datent de 1993 ou encore l’indemnité de résidence qui se base sur un découpage géographique de 2001. Alors que la crise du logement touche de plein fouet Ipar Euskal Herria, nos agent·es du territoire n’en bénéficient pas.
Educatrices de jeunes enfants, professeurs des écoles, infirmières, ATSEM… nous sommes tou·tes confronté·es à des attaques non dissimulées de nos cycles de travail, de la prise en compte de notre travail effectif et des règles qui protègent notre santé et notre sécurité.
Nous exigeons la fin immédiate de l’écart salarial entre les femmes et les hommes, et poursuivons la lutte pour un départ à la retraite à 60 ans avec une pension minimale équivalente au smic.
LAB revendique le rapprochement des instances de négociations collectives au niveau d’Ipar Euskal Herria pour plus de démocratie. En créant nos outils en Euskal Herria il s’agit de nous donner les moyens pour construire un service public de proximité qui répondent aux besoins des tou·tes.
Nous travaillons ici, nous voulons décider ici !
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