En grève le 13 octobre

Le syndicat LAB appelle à une journée de mobilisation et de grève le vendredi 13 octobre. Après des mois de combat contre la réforme des retraites Macron/Borne, nous devons rester mobilisé·es ! 

Les raisons de nous battre ne manquent pas. En effet, la réforme des retraites est entrée en vigueur le 1er septembre, nous condamnant à travailler plus pour une plus petite pension. Elle nous plonge davantage dans la précarité et nous fait perdre notre santé au travail. La Macronie capitaliste attaque chaque jour les droits des travailleurs et des travailleuses, amplifie la précarité des étudiant·es et la précarité alimentaire, normalise les discours racistes, continue à détruire le Vivant. 
Une accélération des réformes anti-sociales est à prévoir : soyons prêt·es et organisé·es !Ne baissons pas les bras ! 

Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre européen de la Journée pour la solidarité, la transition écologique juste et contre les politiques d’austérité. Malgré notre mise à l’écart de l’intersyndicale, nous sommes convaincu·es que c’est ensemble que nous gagnerons, nombreux·euses et uni·es dans la rue ! Ensemble, travailleurs et travailleuses du monde, saisissons-nous du droit à décider de notre avenir !

Face à l’Etat français ultra-centralisé, libéral et jacobin, face au système capitaliste financier, des alternatives sont possibles, à nous de les construire.
Rapprochons les espaces de négociations et de décisions (Commission Paritaire Locale pour les salarié·es du privé / Comité Social Territorial Intercommunal pour les agent·es et salarié·es du public) et instaurons un rapport de force du côté de la classe travailleuse pour des conditions de travail et de vie dignes.

Pour une véritable justice sociale, édifions en Euskal Herria un Code du Travail qui permette un réel partage du temps de travail entre toutes et tous, qui garantisse des salaires justes et des existences vivables.

Mobilisons-nous pour des conditions d’études, de travail, de retraite et de vie dignes : 

• La retraite à 60 ans, 37,5 années de cotisations et une pension à minima égale au SMIC.
• La prise en compte des années d’études et des périodes de stage de manière automatique.
• L’arrêt immédiat des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
• La fin des cadeaux fiscaux offerts au grand patronat.
• L’augmentation générale et immédiate des salaires, des pensions et des bourses.
• La création d’espaces de négociations interprofessionnelles pour Euskal Herria.
• Le renforcement des services publics : éducation, santé, transports…