Élections de la Chambre d'Agriculture : LAB première force syndicale des salarié·es agricoles d'Ipar Euskal Herria
6 des 33 sièges qui composent l’assemblée appartiennent aux représentant·es des travailleur·euses agricoles. LAB en a remporté 3.
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Dans le collège 3A, représentant les salariés de la production agricole, LAB arrive en tête dans le département et remporte 2 sièges sur 3 avec 27 % des voix, devant la CFTC qui remporte 1 siège avec 19%des voix.
Dans le collège 3B, représentant les salariés des groupements professionnels agricoles, nous obtenons un siège avec 22,02 % des suffrages, derrière la CFDT qui obtient 2 sièges avec 45 %. Donc, LAB obtient à ces élections 3 des 6 sièges réservés à la représentation des salariés à la chambre d’agriculture.
Il y a 12 ans LAB se présentait pour la première fois à ces élections. Il y a 6 ans nous obtenions un siège. Aujourd’hui avec 3 sièges, nous sommes la deuxième force syndicale dans le département avec une moyenne de 23.33% des voix.
Malgré nos interpellations et demandes répétées, nous n’avons pas les résultats officiels au niveau d’Ipar Euskal Herri. Toutefois nous pouvons penser que nous sommes première force syndicale des salarié·es de l’agriculture en Ipar Euskal Herri avec une estimation des 55 % des voix.
Malgré une faible participation cette année encore, les électeurs et électrices de LAB se sont mobilisé·es et ont renouvelé le soutien aux revendications et valeurs défendues par notre syndicat. Nous les remercions.
La participation moyenne dans les deux collèges salariés a été de 14 %, alors qu’elle s’élève à 34% sur tous les collèges confondus. Les enjeux touchant le salariat agricole ont été invisibilisés dans cette campagne et cela explique en partie ce faible taux de participation.
Il est également dû aux multiples dysfonctionnements et à l’organisation chaotique de ces élections par le ministère de l’agriculture. De nombreux électeurs n’ont pas reçu les courriers : le 6 février 5% des plis étaient revenus en retour à la préfecture, de nombreux courriers sont encore dans les mains de la poste ou ont été distribués hors délais. Certains salarié·es nous disent l’avoir reçu le 3 février ! Cela n’a rien d’étonnant puisque les courriers ont été envoyés les 15-16 janvier pour une clôture du scrutin 15 jours plus tard.
De plus, nous dénonçons la mise en place à la dernière minute du dispositif pour les électeur·trices n’ayant pas reçu le matériel de vote. Malgré nos sollicitations dès le mois de décembre, ce n’est que le 24 janvier, une semaine avant la clôture du scrutin qu’un dispositif de substitution a été proposé par la préfecture.
Les électeur·tricess ont été invité·es à se présenter dans les sites de la préfecture pour justifier leur identité et pouvoir recevoir par courriel des codes de substitution pour voter. Ce dispositif a contraint les électeur·tices privé·es de matériel électoral à se déplacer parfois très loin de leur domicile, sur des plages horaires restreintes, sans permission particulière de quitter leur travail. Les salarié·es ont été empêché dans l’exercice du droit de vote. Cette procédure montre l’amateurisme dans l’organisation et le manque de considération pour l’électorat salarié.
Les moyens mis en œuvre par les services de l’Etat français dans l’organisation de ces élections n’ont pas été à la hauteur des enjeux et ont abouti à priver les électeur·rices de l’exercice de leur droit de vote. C’est inacceptable ! Nous interpellerons les différents responsables politiques en détaillant l’ensemble des dysfonctionnements et pour essayer de reformer ces élections en profondeur.
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