Derrière les nouvelles déclarations de Macron, le même visage, celui du capitalisme et du néolibéralisme
Après l’annonce du confinement le 16 mars, Emmanuel Macron s’est à nouveau exprimé lundi. La rhétorique guerrière a laissé place à une “séance de rattrapage” à coup de formules soi-disant humbles, de références “progressistes” et solidaires. Ne nous laissons pas berner. Dernières ces paroles, le même visage, celui du capitalisme et du néolibéralisme.
Après l’annonce du confinement le 16 mars, Emmanuel Macron s’est à nouveau exprimé lundi. La rhétorique guerrière a laissé place à une “séance de rattrapage” à coup de formules soi-disant humbles, de références “progressistes” et solidaires. Ne nous laissons pas berner. Dernières ces paroles, le même visage, celui du capitalisme et du néolibéralisme.
Sans grande surprise, le confinement a été prolongé jusqu’au 11 mai minimum. En attendant, des entreprises dont l’activité n’est pas essentielle restent ouvertes mettant gravement en danger la vie des travailleurs-euses et de leur proches. Nous saluons la victoire de nos camarades de Solidaires et des Amis de la Terre. Grâce à leur combat, le Tribunal Judiciaire de Nanterre à ordonné à Amazon de limiter son activité au marchandises essentielles (hygiène, alimentaire et médicaux). Continuons dans ce sens, la lutte paye !
Le Gouvernement français se sert de la pandémie pour poursuivre le travail de destruction du Code du travail et tailler en pièce nos acquis sociaux. Ce n’est pas aux travailleurs-euses de payer leur crise ! Pendant que nous travaillons, que nous prenons des risques, le grand patronnât et ses actionnaires continuent à se remplir les poches.
Les travailleurs-euses remercié-e-s aujourd’hui par Macron sont celles et ceux qui été méprisé-e-s hier : soigant-e-s, éboueurs-euses, enseignant-e-s, hôte-sse-s de caisse… Bravo et merci à eux-elles ! Nous serons bientôt à nouveau ensemble dans la rue.
Une des grandes annonces a aussi été le retour dans les classes des élèves de maternelle, primaire, collège et lycée. Quelle est la priorité du gouvernement français ? Certainement pas la santé de nos enfants et des enseignants ! Mais plutôt que les travailleurs et les travailleuses, parents d’enfants de moins de 16 ans, retournent le plus vite possible au travail. Le ministre de l'éducation Michel Blanquer est irresponsable. S’il multiplie ses interventions, il ne donne aucune consigne claire d’autant plus que la communauté scientifique émet des réserves sur la pertinence d’un déconfinement aussi rapide. Une reprise des cours nécessiterait certaines conditions indispensables comme le dépistage systématiques des élèves et personnels et un accès au matériel indispensables comme les masques et gels hydroalcooliques, désinfections des établissements, au minimum. Conditions qu’il est incapable de garantir.
Le confinement, certes nécessaire, ne doit pas non plus servir d’excuse pour restreindre nos libertés et banaliser, voire normaliser certains actes : fermetures de frontières, système de localisation, déploiement de l’armée, violences policières…
“Nous aideront à bâtir l’avenir, notre solidarité, notre confiance, notre volonté”, nous prenons au mot le Président français. Nous continuerons à lutter contre Macron et son monde. Nous le répétons, créons l’alternative au Pays Basque et construisons un système plus juste, solidaire et durable.
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