Atherbea : stop au mépris et à la langue de bois !
Jeudi 18 décembre 2025, les salarié·es d'Atherbea se sont mobilisé·es devant le siège de l'association pour dénoncer leurs conditions de travail et l'attitude de la direction.
Jeudi 18 décembre 2025, les salarié·es d'Atherbea se sont mobilisé·es parce que la situation au sein de l'association ne peut plus rester sans réponse concrète. Le silence du Conseil d’administration ces dernières semaines et sa réponse partielle ces derniers jours ne fait qu’accentuer le malaise.
Depuis des mois, nous alertons sur la dégradation de nos conditions de travail, sur des pressions managériales et sur des situations mettant en jeu notre sécurité, notre santé mentale, et le sens même de nos missions auprès des personnes accompagnées.
Depuis plusieurs mois, des situations graves ont été remontées :
Des reprises d’activité décidées dans la précipitation, sans moyens suffisants, avec une surcharge de travail et des conditions de sécurité non garanties, alors même que des droits de retrait avaient été exercés auparavant. Ces décisions ont été justifiées par des enjeux budgétaires, avec déjà deux incidents graves signalés depuis la réouverture.
Dans un autre service, des collègues ont subi des pressions, des entretiens disciplinaires déguisés, voire des procédures injustifiées, avec des conséquences lourdes sur leur santé mentale, allant jusqu’à des arrêts de travail.
Plus globalement, c’est un management autoritaire et descendant qui s’installe, sous prétexte de recadrage mais en utilisant des méthodes en contradiction totale avec les valeurs du travail social et du projet associatif.
La direction explique agir sous contrainte, en invoquant les exigences des financeurs, nous ne sommes pas dupes : les restrictions budgétaires existent mais cela ne peut ni tout justifier, ni tout excuser.
Le Conseil d’administration reste responsable des choix de gouvernance, des orientations
managériales et budgétaires.
Répondre à des exigences budgétaires ne peut pas se faire au prix de la santé des équipes, de la sécurité, ni de la dignité du travail.
Face à cette situation les salarié·es se sont organisés : les alertes ont été formalisées par le courrier - pétition, les trois assemblées générales des salarié·es, puis par le courrier des sections syndicales du 25 novembre adressé au Conseil d’administration, avec des revendications précises et un délai de réponse pour une demande de rencontre.
Ce 16 décembre, nous avons bien reçue une réponse du CA qui reconnaît nos inquiétudes mais ne prend aucun engagement et ne propose aucune date de rencontre. Elle refuse de questionner le rôle du bureau et de la direction. Et surtout elle renvoie la responsabilité au syndicat en demandant des éléments factuels ce que le CA possède déjà.
Aujourd’hui, par sa réponse, le CA envoie un message clair : celui de l’évitement, celui de valider les pratiques actuelles nous faisant ressentir un profond mépris.
C’est pour cela que nous sommes mobilisé·es, pour demander :
● Une date de rencontre immédiate pour un dialogue réel,
● La fin des pratiques disciplinaires abusives,
● Des conditions de travail sécurisées,
● Une réflexion collective sur l’avenir des services, avec les équipes et non contre elles.
Cette mobilisation est le point de départ et nous continuerons à nous mobiliser tant que le conseil d’administration n’assume pas ses responsabilités autrement que par des réponses creuses. Parce qu’Atherbea mérite mieux que la langue de bois !








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