1er MAI : solidaire et combatif
Le 1er Mai est une journée de lutte indispensable pour la classe travailleuse du monde entier. Nous sommes fier·es d'être des travailleur·euses, nous nous battons pour nos droits et pour la justice sociale. Nous appelons à la mobilisation unitaire des travailleur·euses : avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, retraité·es et étudiant·es, tou·tes ensemble dans la rue !

Le constat est consternant : les capitalistes s'accaparent les richesses sur notre dos et ont un pouvoir de nuire immense sur nos vies. On cherche des économies en désignant des boucs émissaires parmi les plus vulnérables ! Les vrais coupables de cette situation insoutenable sont les milliardaires et les puissants qui spolient les richesses, détruisent la planète. Ils perfusent l'extrême droite pour mieux diffuser le fascisme pour attiser la haine de l'Autre afin de maintenir leur système injuste et violent.
Face à cela, soyons solidaires et combatif·ves !
L'organisation et l'union de la classe travailleuse sont indispensables pour gagner les combats de demain. Les riches, les spéculateurs et les multinationales nous spolient et nous dépouillent. Il est temps de redonner du pouvoir aux travailleur·euses et de sortir de cet état de crise démocratique afin de partager les richesses, l'emploi et les soins liés aux fonctions de la vie, rémunérés ou non. "L'économie de guerre" impérialiste et semeuse de mort voulue par le gouvernement actuel est aussi un prétexte pour démanteler nos services publics et nos droits fondamentaux. Sacrifier celles et ceux qui travaillent et/ou les plus précaires n'est pas acceptable ! Nous devons construire un rapport de force pour exiger le renforcement ou la création de systèmes collectifs et solidaires. La Sécurité Sociale fêtera ses 80 ans cette année. C'est l'occasion de rappeler le progrès social que représentait un tel outil collectif au service de tou·tes. Pourtant, aujourd’hui, son démantèlement s’accélère : les services de santé et de soins sont privatisés, et les dépenses de santé sont laissées de plus en plus à la charge des travailleur·ses, précarisant les emplois. Les travailleuses et les travailleurs sont ainsi moins protégé·es. Dans le privé comme dans le public nous exigeons de bonnes conditions de travail, l'assurance que nous rentrions tous les jours vivant·es du travail et des salaires qui nous permettent de vivre dignement. Nous devons combattre la précarité alimentaire et menstruelle, le mal-logement, le durcissement des conditions d'accès au chômage et au RSA.
Ensemble, nous revendiquons :
● Des services publics forts, qualitatifs et accessibles à tou·tes
● Des salaires et des pensions qui nous permettent de vivre dignement
● Une politique de bifurcation écologique pour amoindrir les effets du changement climatique
● L'égalité salariale immédiate entre les femmes et les hommes
● La mise en place et l'application de protocoles dans tous les lieux de travail pour lutter efficacement contre toutes les discriminations, harcèlements et violences
VIVE LES TRAVAILLEUR·EUSES EN LUTTE ! VIVE LA CLASSE TRAVAILLEUSE !
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