1er Mai : pour les travailleur⸱euses, décidons ici
Comme nous l’avons fait jusqu’à présent, c’est par la lutte que nous obtiendrons de nouvelles victoires pour les travailleur·euses. C’est pourquoi il est si important d’être ensemble le 1er Mai. Mobilisons-nous et donnons un nouvel élan à la lutte des travailleur·euses !

Les capitalistes provoquent une crise écosociale mondiale permanente. Il est temps d’opter pour un modèle différent qui place la vie de tou·tes au centre, et qui répartit équitablement l’emploi, les tâches liées aux soins et les richesses.
Cependant, afin d’empêcher le changement de modèle et de maintenir la domination, les élites économiques ont accentué leur stratégie de guerre et ont encouragé la vague réactionnaire. Si l’influence du militarisme, du racisme et/ ou de la violence machiste est évidente en Euskal Herria, il existe ici un vaste espace social, syndical et politique prêt à défendre les droits de tou·tes. Le patronat est insatiable. Il veut accumuler de plus en plus de profits. À une époque où l’économie ralentit, il met la pression pour que les travailleur·euses payent la facture de cet état de crise. En revanche, lorsque les entreprises se portent bien, elles répartissent les bénéfices entre les actionnaires et refusent d’améliorer les conditions de travail de ces travailleur·euses, voire, continuent de les dégrader. La cupidité du patronat a été une évidence lorsque nous avons connu la hausse des prix après la pandémie. Le refus d’augmenter les salaires selon l’IPC parmi les travailleur·euses rémunérés (les travailleur·euses qui accomplissent des tâches non-rémunérées sont majoritairement des femmes*) a provoqué un nombre de conflits sans précédent. Heureusement, la classe ouvrière fait le pari de la lutte.
Pour les travailleur·euses, décidons ici
Nous n’attendons rien de Paris ni de Madrid ! Ces dernières décennies, les gouvernements successifs de ces deux Etats ont organisé la casse du service public et des droits fondamentaux des travailleur·euses. Pour de bonnes conditions de travail, des salaires et des pensions qui nous permettent de vivre dignement, il est essentiel de rapprocher les instances de négociations et de décision. Il nous appartient de nous organiser pour construire un vrai rapport de force afin que les organisations syndicales et le patronat s’impliquent dans des instances de négociations collectives, à l’échelle d’Ipar Euskal Herria, pour les travailleur·euses du public comme du privé. Ces outils représentent une réelle alternative pour que Ipar Euskal Herria, à travers sa reconnaissance sociale, se dote de plus de pouvoir d’agir en faveur de la classe travailleuse. La création en Ipar Euskal Herria d’une Commission Paritaire Locale (CPL) et d’un Comité Social Territorial Intercommunal (CSTI) représente un grand pas pour la souveraineté sociale du territoire pour en faire un espace de mieux-disant social.
Mobilisons-nous !
A l’heure où l’extrême droite impose ses sujets dans l’agenda politique, luttons pour porter les revendications qui concernent réellement la classe travailleuse : un système public de santé fort, des logements décents et accessibles, un système public de soins... Nous devons continuer à mettre la pression dans tous les domaines : action syndicale, au niveau de la rue et au niveau politique. Comme nous l’avons fait jusqu’à présent, c’est par la lutte que nous obtiendrons de nouvelles victoires pour les travailleur·euses. C’est pourquoi il est si important d’être ensemble le 1er Mai. Mobilisons-nous et donnons un nouvel élan à la lutte des travailleur·euses !
MANIFESTATIONS
Baiona – Gare - 11 :00
Maule – Croix-Blanche – 11 :00
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