Travailleuses et travailleurs des secteurs du sanitaire, du social et du médico-social privés et publics : nous refusons de répondre à des intérêts purement économiques !
Travailleuses et travailleurs des secteurs du sanitaire, du social et du médico-social privés et publics sommes essentiels à la vie. Nous garantissons à tout un chacun l'accès au soin, l'accompagnement social au quotidien, nous veillons au bien-être de toutes et de tous, et ce, malgré des conditions de travail toujours plus dégradées et de bas salaires.
Travailleuses et travailleurs des secteurs du sanitaire, du social et du médico-social privés et publics sommes essentiels à la vie. Nous garantissons à tout un chacun l'accès au soin, l'accompagnement social au quotidien, nous veillons au bien-être de toutes et de tous, et ce, malgré des conditions de travail toujours plus dégradées et de bas salaires.
Ce n’est pas le seul fait de la crise sanitaire, il s'agit surtout d'une crise d'un système à bout de souffle. Le manque de moyen est criant, nos métiers ne sont plus attractifs et la fuite des salariées, des agents est inexorable. Il faut bien évidemment plus de lits, de places et d'établissements, avec un taux d'encadrement proportionné par des professionnels reconnus et qualifiés. Les formations, insuffisantes, ne permettent pas non plus de faire face à l'évolution de la population, à la complexification des pathologies et à la réactivation des phénomènes de violences chez des patients et usagers. Enfin, le management souvent basé sur des logiques de rentabilité, de priorisation et de tri des usagers contribuent à la perte de sens de nos missions.
Nos conventions collectives sont en cours de négociation, c'est donc le moment d'instaurer un rapport de force et de faire entendre nos voix afin d'obtenir une convention collective unique de haut niveau.
Au sein des hôpitaux et des collectivités territoriales, de nombreux postes sont vacants entrainant l'implacable détérioration des conditions de travail et du service rendu, alors même que la crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de services publics de qualité, détachés de toutes considérations commerciales.
Et comment ne pas évoquer le coup de grâce porté aux travailleuses, travailleurs médico-sociaux et sanitaires, à savoir l’obligation vaccinale. Cette mesure répressive et liberticide ne fait que jeter de l’huile sur le feu, en menaçant, en sanctionnant, en divisant et finalement en opposant les travailleuses et travailleurs du secteur.
A la place, nous prônons l’augmentation de moyens dans les hôpitaux publics, structures sociales et médico-sociales, l’embauche massive de personnels qualifié.e.s, la levée des brevets sur les vaccins, l’ouverture de lits, la transparence des données cliniques, l’accès à la vaccination pour l’ensemble des populations…
Il faut urgemment changer de cap et reconstruire un système de santé fort et égalitaire, détruit ces dernières décennies par des politiques ultra libérales à logique capitaliste. Si par chance le virus ne nous tue pas, le capitalisme s’en chargera.
Nous sommes animé.e.s par des valeurs qui motivent notre engagement professionnel, afin d’aider, prendre soin, accompagner, assister, soutenir celles et ceux que nous suivons au quotidien. Face à cela, nous refusons de répondre à des intérêts purement économiques !
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