LAB revendique des politiques souveraines à l'Aberri Eguna

2024-03-28  

Cette année pour le syndicat LAB, l’Aberri Eguna est spécial, car en cette année 2024 nous célébrons notre 50e anniversaire. Et, en effet, sa création est directement liée à la principale revendication historique de l'Aberri Eguna : la libération nationale de Euskal Herria.

irudia

Du point de vue de LAB, la libération nationale et la transformation sociale vont de pair. Le processus de construction de Euskal Herria est pour nous une opportunité et une voie pour la transformation sociale. Notre boussole est de nous libérer et de créer une République indépendante Basque qui placera la vie au cœur de son projet. La création d'une République basque indépendante, libérée des deux états qui privilégient les intérêts du Capital et qui placerait la vie au centre, est notre boussole.

Ces 50 ans, avec des hauts et des bas, ont été prospères en ce sens. Avec les autres forces sociales, syndicales et politiques, nous avons fait face aux différentes stratégies qui visaient à éradiquer Euskal Herria. Nous avons élaboré nos propres outils sociaux, politiques et institutionnels, entre autres dans le domaine syndical.

Euskal Herria s’est constitué comme un espace autonome d’organisation et de lutte syndicale en Hego Euskal Herria et vise à se constituer comme tel en Ipar Euskal Herria, dans des termes absolument différents du syndicalisme des deux états. Nous avons travaillé et travaillons sur notre propre agenda, avec comme objectif et point de départ Euskal Herria. Depuis la lutte pour les conditions de travail et de vie des travailleurs et des travailleuses, nous avons impulsé et nous impulsons des changements sociaux et politiques.

À l’avenir, pour faire face à la crise écologique et économique systémique au niveau international, Euskal Herria a besoin des outils d’un Etat. Nous avons besoin de politiques souveraines en matière de processus de bascophonisation, de transition énergétique, de système de santé et de soins. Dans le domaine du travail aussi, nous avons besoin d'un cadre propre de relations de travail et de protection sociale, pour améliorer les conditions de travail et de vie des travailleur et travailleuses d’Euskal Herria.

Il existe des possibilités politiques de progresser vers ces objectifs. De l'Irlande à Euskal Herria, la gauche indépendantiste se renforce. Un débat sur le statut est en cours dans les trois territoires d’Euskal Herria. Et bien que cela soit différent, la question territoriale est débattue aussi bien dans l'État espagnol que français.

Rien n’est écrit à l’avance et l'avenir sera déterminé en fonction des rapports de force. Nous avancerons dans le processus de construction et de transformation de Euskal Herria à travers la lutte syndicale, sociale et politique, avec pour horizon Euskal Herria indépendant, socialiste et féministe.

 

Cette année pour le syndicat LAB, l’Aberri Eguna est spécial, car en cette année 2024 nous célébrons notre 50e anniversaire. Et, en effet, sa création est directement liée à la principale revendication historique de l'Aberri Eguna : la libération nationale de Euskal Herria.

Du point de vue de LAB, la libération nationale et la transformation sociale vont de pair. Le processus de construction de Euskal Herria est pour nous une opportunité et une voie pour la transformation sociale. Notre boussole est de nous libérer et de créer une République indépendante Basque qui placera la vie au cœur de son projet. La création d'une République basque indépendante, libérée des deux états qui privilégient les intérêts du Capital et qui placerait la vie au centre, est notre boussole.

Ces 50 ans, avec des hauts et des bas, ont été prospères en ce sens. Avec les autres forces sociales, syndicales et politiques, nous avons fait face aux différentes stratégies qui visaient à éradiquer Euskal Herria. Nous avons élaboré nos propres outils sociaux, politiques et institutionnels, entre autres dans le domaine syndical.

Euskal Herria s’est constitué comme un espace autonome d’organisation et de lutte syndicale en Hego Euskal Herria et vise à se constituer comme tel en Ipar Euskal Herria, dans des termes absolument différents du syndicalisme des deux états. Nous avons travaillé et travaillons sur notre propre agenda, avec comme objectif et point de départ Euskal Herria. Depuis la lutte pour les conditions de travail et de vie des travailleurs et des travailleuses, nous avons impulsé et nous impulsons des changements sociaux et politiques.

À l’avenir, pour faire face à la crise écologique et économique systémique au niveau international, Euskal Herria a besoin des outils d’un Etat. Nous avons besoin de politiques souveraines en matière de processus de bascophonisation, de transition énergétique, de système de santé et de soins. Dans le domaine du travail aussi, nous avons besoin d'un cadre propre de relations de travail et de protection sociale, pour améliorer les conditions de travail et de vie des travailleur et travailleuses d’Euskal Herria.

Il existe des possibilités politiques de progresser vers ces objectifs. De l'Irlande à Euskal Herria, la gauche indépendantiste se renforce. Un débat sur le statut est en cours dans les trois territoires d’Euskal Herria. Et bien que cela soit différent, la question territoriale est débattue aussi bien dans l'État espagnol que français.

Rien n’est écrit à l’avance et l'avenir sera déterminé en fonction des rapports de force. Nous avancerons dans le processus de construction et de transformation de Euskal Herria à travers la lutte syndicale, sociale et politique, avec pour horizon Euskal Herria indépendant, socialiste et féministe.

Étapes vers le cadre basque des relations au travail et de la protection sociale

Le 19 février, LAB réitérait sa volonté de relever les défis posés à l’occasion du 30e anniversaire de la manifestation historique nationale en faveur d’un cadre propre basque :

1.Renouvellement du statut politique à la CAB (Communauté Automne Basque) et en Nafarroa. Par la reconnaissance nationale et l'acquisition du pouvoir législatif, pour pouvoir décider des conditions de travail et de vie.

2.Entre-temps, à la CAB et en Nafarroa, établir un salaire minimum de 1 400 euros et une pension minimale de 1 080 euros (sur 14 mois) pour retrouver des conditions de travail et de vie dignes et mettre fin à l’inégalité des salaires et des pensions entre les femmes et les hommes.

3.Renforcer le cadre propre de la négociation collective pour faire face à l’étatisation, faire en sorte que les conventions locales aient la priorité absolue et que les collectifs de travailleurs non contractuels aient aussi la leur, négociée dans notre territoire.

4.Renforcer les services publics locaux : améliorer les infrastructures, augmenter les effectifs et améliorer les ratios, rétablir le pouvoir d'achat, publiciser les secteurs du soin et créer un système public et communautaire des soins.

5.En ce qui concerne Hego Euskal Herria, lever les limites fixées par l'Etat espagnol pour pouvoir décider ici de nos conditions de travail et de vie (fixer le salaire minimum, structurer la négociation collective, obtenir le transfert de la Sécurité Sociale...).

6.Dans le cas d'Ipar Euskal Herria, faire de nouveaux pas dans le processus institutionnel et, en particulier, créer un cadre propre de négociation collective.

Appel à la mobilisation

Sur la base de cette réflexion, LAB appelle à participer aux mobilisations organisées à l’occasion de l’Aberri Eguna:

La cérémonie organisée le 30 mars par Euskal Herria Batera

Les manifestations organisées par la gauche indépendantiste le 31 mars à Uztaritze eta Iruñea

L’appel lancé pour accrocher l’ikurrina aux fenêtres des maisons et partout ailleurs

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