LIBEREZ LES MILITANT·ES !

2024-10-02  

Les 7 militants convoqué•es ce matin au commissariat d'Hendaia par la police française, sont en garde à vue dont Argitxu Dufau et Eñaut Arramendi de LAB.

irudia

Nous apportons notre soutien inconditionnel aux militant·es, citoyen·es, et associations qui continuent de lutter, malgré la répression, pour un accueil digne des migrant·es et la défense des droits de l’homme. Leur engagement, souvent au péril de leur propre liberté, est une source d’inspiration pour toutes celles et ceux qui croient en une société plus juste et plus humaine.

Les gestes de générosité, qu’il s’agisse de distribuer des repas, de fournir des vêtements ou de proposer un abri temporaire, ne devraient jamais être criminalisés.

La solidarité est un acte fondamental qui transcende les lois restrictives et les frontières artificielles. Il est inacceptable que dans une démocratie comme la France, des personnes soient poursuivies en justice pour avoir simplement tendu la main à celles et ceux qui en ont besoin.

L’assistance aux personnes en difficulté, qu’elles soient migrantes ou non, est un devoir que chaque citoyen·ne doit pouvoir exercer librement, sans craindre des représailles judiciaires. Le gouvernement français doit cesser cette répression injustifiée de la solidarité et reconnaître l’importance du travail accompli par les militant·es pour protéger les droits des personnes vulnérables.

Dans un contexte où la crise migratoire continue de s’intensifier à l’échelle mondiale, la France, qui aime à se revendiquer terre des droits de l’homme, se trouve pourtant à un tournant décisif concernant l’accueil des migrant·es et le soutien aux militant·es qui leur viennent en aide.

Les récentes déclarations et actions du gouvernement français, notamment celles du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, envoient un signal très inquiétant en matière de droits humains. Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la répression exacerbée contre les chercheuses et chercheurs de refuges et les actrices et acteurs de la solidarité, il est urgent de réaffirmer notre engagement en faveur des droits fondamentaux, de l’accueil digne des migrant·es, et de la générosité envers les personnes en difficulté.

La Convention de Genève ainsi que la Charte de Protection des Mineurs, signée par la France il y a presque 40 ans doivent être respectées.

Nous réaffirmons et exigeons le respect du droit fondamental qu’est la libre circulation des êtres humains. Nous exigeons l’arrêt de la persécution policière et judiciaire des militant·es qui ne font que pallier les manquements d’un Etat défaillant qui utilise pourtant le terme de solidarité dans sa devise.

Cette solidarité n’est pas un crime, arrêtons de criminaliser celles et ceux qui la font respecter.

LA SOLIDARITE N'EST PAS ILLEGALE !

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