1er Mai - Egin dezagun posible!
Nous sortons d’une pandémie, et c’est maintenant la guerre qui fait la une de l’actualité. Dans les deux cas, les intérêts du patronat restent prioritaires. Tout au long de la pandémie, les industries pharmaceutiques se sont enrichies, et c’est maintenant au tour des industries transnationales de l’armement et de l'énergie.
Tandis que nous, travailleur·euse·s, sommes de plus en plus pauvres.
Le coût de la vie dépasse nos salaires. Les services publics ne répondent pas aux besoins de santé, d'éducation et/ou de logement de tou·te·s les citoyen·ne·s. Les soins indispensables à notre survie restent à la charge des femmes*.
En bref, les contextes changent, mais la base du problème est toujours la même : le système économique et social actuel, injuste et insoutenable. L'énergie et les matériaux s’épuisent, en aggravant l'urgence climatique.
Et les guerres militaires et commerciales pour accéder aux ressources limitées se multiplient.
En conséquence, de nombreux·euses citoyen·ne·s n’ont pas d’autres choix que de migrer.
Heureusement, il existe une alternative : la mise en œuvre d'un modèle écologiquement durable et l'impulsion de politiques de redistribution, tenant compte des ressources limitées de notre planète. La répartition de l’emploi, du soin et des biens. Voici le principe de « triple distribution » proposée par LAB.
Le défi est global, mais doit s’opérer spécifiquement dans chaque pays.
Pour pouvoir le faire en Euskal Herria nous avons besoin d’outils nationaux : le Code du Travail Basque et le Code de Sécurité Sociale Basque. Nous avons besoin de souveraineté, afin de rendre possible en Euskal Herria des changements qui ne sont pas possibles à Madrid et à Paris.
Posons les jalons dès aujourd’hui. Activons la lutte en entreprises et dans les secteurs. Luttons pour changer les politiques publiques.
Construisons ici et maintenant ensemble des espaces de négociations territoriales dans le privé comme dans le public.
Décidons ici !
Levons-nous et allons-y !
Ce que nous défendons avec le Code du Travail et le Code de Sécurité Sociale propres :
- La reconnaissance de tous les métiers. La réflexion sur les tâches liées au soin : comment garantir leur répartition ? Faut-il instaurer une durée minimale ? Maximale ?
- La semaine de 30 heures, afin de permettre la répartition des tâches liées au soin.
- Le congé rémunéré de soin, pris de manière paritaire : financé par une caisse propre et garantissant un revenu équivalent au salaire moyen (2300 €).
- Le salaire minimum de 1633 € net.
- L’assurance de l’emploi. Le partage de l’emploi grâce à la semaine de 30 heures. La création d’emploi dans les secteurs indispensables à la société.
- L’assurance d’un revenu universel de 1633 € pour les travailleur·euse·s privé·e·s d’emploi.
- La retraite à 60 ans. L’assurance d’une pension de retraite équivalente au salaire minimum pour tou·te·s.
MANIFESTATIONS DU 1er MAI :
BAYONNE : 11h Bourse du Travail
MAULEON : 11h Croix Blanche
POUR LA REPARTITION DU SOIN / DE L’EMPLOI / DES BIEN
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