1 OCTOBRE 2024 - Nous étions environ 1000 personnes à Baiona !

2024-10-01  

Aujourd'hui, dans les rues de Baiona, nous étions environ 1000 personnes à miser sur un système juste et digne !

irudia

A Baiona, réuni.es et déterminé.es pour continuer à porter nos revendications : augmentation de salaires, restauration de nos services publics et abrogation de la retraite à 64 ans.

Après nous être toutes et tous puissamment mobilisé.es en juin et juillet dernier pour faire échec à l’accession annoncée de l’extrême droite au pouvoir, nous avons assisté, pendant des semaines, au spectacle affligeant d’une Macronie qui s’accroche coûte que coûte au pouvoir, ne reculant devant aucune combinaison d’appareils, aucun marchandage, aucune compromission avec le Rassemblement national. Et cela, dans un seul but : faire échec aux mesures de justice sociale que nous ne cessons de réclamer avec force dans la rue et dans les urnes.A rebours du résultat des dernières élections législatives, le prétendu centre, la droite et l’extrême droite se sont entendus pour prolonger encore et toujours les politiques d’accaparement des richesses entre les mains de quelques uns.

Nous seul.es incarnons une voix cohérente et progressiste dans ce chaos généralisé. Crise économique, crise sociale, crise écologique, crise budgétaire, crise démocratique : rien n’arrêtera l’entreprise prédatrice du capitalisme mondialisé sinon notre détermination et notre capacité à instaurer un véritable rapport de force sur ces questions désormais au cœur du débat démocratique : abrogation de la réforme des retraites Macron, augmentation des salaires, développement des services publics. Sur chacun de ces sujets, essentiels pour la population, nous pouvons arracher des victoires et ouvrir enfin des perspectives pour les classes populaires. Pendant des mois, semaines après semaines, nous avons été ici même des dizaines et des dizaines de milliers à manifester pour refuser la retraite à 64 ans. En passant en force de manière autoritaire, le président Macron a dilapidé toute sa légitimité. Le projet libéral autoritaire qu’il incarne est à terre : aujourd’hui, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites !

Depuis 3 ans, nos salaires, pensions, bourses et minima sociaux ont fortement régressé du fait de l’inflation. Cette paupérisation des travailleuses et des travailleurs est plus intolérable que jamais à l’heure où des milliards d’argent public sont accaparés par quelques ultras-riches. Nos mobilisations passées ont permis de placer la question du travail et du partage de la richesse produite au centre des préoccupations de la population. Assez d’austérité salariale, assez de gel du point d’indice, assez d’érosion progressive des pensions de retraites et des minima sociaux. Aujourd’hui, il est indispensable que le capital desserre son étau sur les travailleuses et les travailleurs, sur les privé.es d’emploi, sur la jeunesse et sur les retraité.es pour que nos revenus augmentent et que notre système de protection sociale puisse continuer à fonctionner pour toutes et tous. Depuis des années, les mobilisations dans les transports, dans la santé, dans l’Éducation, dans la fonction publique territoriale, dans le médico-social ont permis de mettre en lumière l’état de délabrement de nos services publics. A l’heure où le gouvernement illégitime de Michel Barnier entrevoie une baisse massive des dépenses publiques, c’est à dire de nouveaux coups portés à l’hôpital, à l’école, aux secteurs du transport ou de l’énergie, nous devons nous placer en capacité d’exiger des moyens financiers et humains pour que nos services publics soient à nouveau en mesure de jouer leur rôle auprès de l’ensemble de la population.

Aujourd’hui, 1er octobre, le gouvernement illégitime de Michel Barnier va présenter dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale ses orientations en matière de budget de l’État et de la Sécurité sociale.

Nous sommes là pour lui faire comprendre que nous rejetons l’austérité qu’ils veulent nous imposer. Nous ne serons pas dupes des mesures dilatoires en matière d’immigration qui vont être avancées pour satisfaire la droite et l’extrême droite. Pour répondre aux revendications essentielles des classes populaires et redonner vie à notre état social, une seule option : qu’ils mettent fin aux cadeaux fiscaux pour les plus riches et les grandes entreprises.  

L’orientation libérale autoritaire n’a plus aucune légitimité : aujourd’hui, nous devons la faire reculer et ouvrir de nouvelles perspectives pour toutes celles et ceux qui subissent la précarité, pour l’indispensable transition écologique qu’il est urgent de mener, pour la défense de notre modèle social et de nos services publics !

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